Limite de suite capacité 1
Question 1
Soit la suite u définie pour tout entier n⩾1 par :
un=1−n1
Question 1 a)
Pour tout entier n⩾1 :
un+1−un=−n+11+n1=n(n+1)−n+n+1
donc un+1−un>0
donc u est croissante.
Question 1 b)
On conjecture que u converge vers 1.
Question 1 c)
un∈]1−10−3;1+10−3[
⟺∣un−1∣<10−3
⟺∣−n1∣<10−3
⟺n1<10−3 car n1>0
⟺n>10+3
Donc un∈]1−10−3;1+10−3[ à partir de n=103+1
Question 1 d) partie 1
Soit désormais un réel a>0 quelconque, on raisonne comme pour a=10−3.
∣un−1∣<a
⟺∣−n1∣<a
⟺n1<a
⟺n>a1
Question 1 d) partie 2
Pour tout réel a>0, il existe un entier na qui est
le plus petit entier supérieur à a1 tel que :
∀n⩾na,∣un−1∣<a
Par définition, la suite u converge vers 1.
On note n→+∞limun=1
Question 2
Soit la suite v définie pour tout entier n⩾1 par :
vn=1−n(−1)n
Question 2 a)
On a v1=1+1=2, v2=1−21=21 et v3=1−3−1=34
Question 2 b)
On conjecture que v converge vers 1.
Question 2 c)
Soit désormais un réel a>0 quelconque, on raisonne comme pour la suite u.
∣vn−1∣<a
⟺∣−n(−1)n∣<a
⟺n1<a
⟺n>a1
Question 1 d) partie 2
Pour tout réel a>0, il existe un entier na qui est
le plus petit entier supérieur à a1 tel que :
∀n⩾na,∣vn−1∣<a
Par définition, la suite v converge vers 1.
On note n→+∞limvn=1
Remarque
Dans cet exercice on a rencontré une suite croissante u et une suite non monotone v qui convergent vers la même limite.
Les notions de sens de variation et de limite sont donc bien distinctes, même si on verra un lien entre les deux avec le théorème de convergence monotone.