Lycée du Parc, Lyon, première ES 621
Soit la fonction \(f:x \mapsto x^2\) définie sur \(\mathbb{R}\) et soit \(h\) un réel non nul.
On considère les points \(A(1,1)\) et \(M(1+h,(1+h)^2)\) de la courbe de \(f\) dans un repère du plan.
On note \(\tau(h)=\frac{f(1+h)-f(1)}{h}\) le taux d'accroissement de \(f\) entre \(1\) et \(1+h\).
On a \(\tau(h)=f(1+h)-f(1)=(1+h)^2-1 = 2h+h^2\)
et donc \(\tau(h)=\frac{f(1+h)-f(1)}{h}=\frac{2h+h^2}{h} = \frac{h(2+h)}{h} = 2+h\)
\(h=2\)
Pour \(h=2\), on considère le point \(A(1,1)\) et le point \(M_{2}(1+2,(1+2)^2)\).
Le taux d'accroissement de \(f\) entre \(1\) et \(1+2\) est \(\tau(2)=\frac{f(1+2)-f(1)}{2}=\frac{9-1}{2}=4\).
C'est le coefficient directeur de la sécante la sécante \((AM_{2})\)
\(h=1,5\)
\(h=1\)
\(h=0,5\)
\(h=0,1\)
\(h=-0,1\)
Lorsque \(h\) tend vers \(0\) (par valeurs inférieures ou supérieures), le taux d'accroissement de \(f\) entre \(1\) et \(1+h\), tend vers \(2\).
En effet on a montré que pour tout \(h \neq 0\) on a \(\tau(h)=\frac{f(1+h)-f(1)}{h}=\frac{2h+h^2}{h} = \frac{h(2+h)}{h} = 2+h\)
Et lorsque \(h\) tend vers \(0\) on a \(2+h\) qui tend vers \(2\)
On dit que la limite de \(\tau(h)=\frac{f(1+h)-f(1)}{h}\) lorsque \(h\) tend vers \(0\) est \(2\).
On note : \[\lim_{h \to 0}\frac{f(1+h)-f(1)}{h} = 2\]
On dit que \(f\) est dérivable en \(1\), de nombre dérivé \(f'(1)=2\)
Attention à ne pas confondre \(f(1)=1\) et \(f'(1)=2\)
Tangente
La droite passant par le point \(A(1,f(1))\) et de coefficient directeur \(f'(1)\) est la tangente à la courbe de \(f\) au point d'abscisse \(1\)
C'est la droite limite des sécantes à la courbe de \(f\) en \(A\) (droites passant par \(A\) et un autre point de la courbe distinct de \(A\)).
Une équation de la tangente à la courbe de \(f\) au point d'abscisse 1 est : \[y=f'(1)(x-1)+f(1)\]